Très démocratisé depuis maintenant une quinzaine d’années, le rachat de crédit est devenu une activité bancaire à part entière dont le volume non négligeable a attiré nombre d’intervenants sur le marché. Mais on ne sait pas toujours quel est le public visé par ces opérations de rachat de dette. Petit focus.

Le rachat de crédit en chiffres, c’est probablement entre 15 et 20 milliards de chiffres en 2011 selon les sources et peut-être même un peu plus si l’on y ajoute les opérations des acteurs non spécialisés. De tels chiffres – qui représentent comparativement 15 % du marché du crédit immobilier – n’ont pas laissé les banques insensibles qui y voient une indéniable source de profit.

Souvent mal connues du grand public, ces banques spécialisées à l’instar de Sygma Banque, Creatis ou encore CFCAL et GE money Bank, ciblent un public diversifié à la demande variée. Répondant à la fois sous forme de rachat de crédit sans hypothèque ou en prêt hypothécaire, les réponses aux attentes sont fort variables.

Certes, la majorité des demandeurs sont des ménages à l’endettement excessif désireux de retrouver pouvoir d’achat et capacité d’épargne. On estime que ces foyers ont un endettement moyen dépassant allégrement les 50 à 60 %. Mais les ménages en souffrance ne représentent pas les seuls profils ciblés. Les retraités sont aussi très prisés en raison de leur statut de clients solvables, mais aussi en raison des motifs qui les poussent à réaliser un regroupement de crédit, à savoir la baisse de leurs revenus.

Le choix d’une opération de confort leur importe de plus en plus tout comme celui d’autres foyers en activité qui préfèrent regrouper deux ou trois encours pour retrouver plus de reste à vivre tout en finançant des opérations précises telles que l’achat d’un véhicule ou encore des travaux à réaliser via un apport de trésorerie inclus dans le rachat de crédit.

Source : surf-finance.com